2 Jul 2016
La fiscalité peut-elle encore servir l’attractivité ?
Session 23
La capacité des Etats à répartir les gains de l’intégration économique via la fiscalité est clé pour l’avenir de nos sociétés, à l’heure où celles-ci s’interrogent sur la mondialisation.
Le débat s’articule entre deux types de prélèvements : sur les entreprises (en particulier l’impôt sur le bénéfice des sociétés multinationales) et sur les personnes physiques (impôts sur le revenu, sur la richesse, sur les successions). Si d’importants progrès ont été opérés au niveau international à travers l’échange automatique d’information et l’opération BEPS (Base Erosion and Profit Shifting) de l’OCDE, ces initiatives ne visent pas à limiter la concurrence fiscale « loyale » (baisse des taux et/ou réduction des assiettes d’imposition)
Si l’on assigne à la fiscalité un rôle de redistribution des richesses, comment combiner celle-ci avec l’attractivité fiscale ? Si à l’inverse on met l’accent sur l’égalité des chances au départ, comment amener le capital et le travail qualifié à participer au financement d’un service public de qualité (éducation, soins de santé) ? Dans les deux cas, la mobilité croissante des « talents » modifie-t-elle les termes de l’arbitrage entre prélèvements sur le travail et sur le capital ? Cette table ronde se concentrera sur la fiscalité pesant directement sur les personnes physiques.
Contributions
BEKERMAN_SESSION 23
Guiony_session 23
Nubukpo _ session 23
Ackcigit_session 23