1 Jul 2016
Sommes-nous vraiment dans un monde turbulent ?
Session 1
La mondialisation, c’est le renforcement de l’ouverture internationale de chaque pays, c’est l’internationalisation accrue des entreprises, et c’est aussi l’intégration croissante des marchés. Mais cela conduit à la globalisation des turbulences économiques. Les crises financières, les chocs monétaires, les pandémies, les effets du réchauffement de la planète, les tensions politiques ou religieuses, et évidemment les conflits ou les guerres, tout cela s’apparente désormais à des crises systémiques qui contaminent l’économie mondiale dans son ensemble. Nul pays n’y échappe, mais à des degrés divers. Chaque crise ne ressemble pas à la précédente et en même temps l’Histoire révèle leur cyclicité. L’ampleur de ces turbulences systémiques dépend d’abord de la nature de ces chocs, de leur taille, de leur prévisibilité. Elle répond aussi aux multiples interdépendances qui font de l’économie mondiale un immense réseau, constitué de divers types de flux (de produits, de technologies, de capitaux, d’idéologies, de migrants…) et de mécanismes brutaux d’ajustement et d’amplification des chocs devant lesquels tous les pays ne sont pas égaux.
L’objectif de cette session sera d’analyser en quoi l’économie mondiale est aujourd’hui particulièrement turbulente et de plus en plus imprévisible et quelle est la marge de manœuvre des pays dans ce contexte.
Coordination
Modérateur
Intervenants
Kemal DERVIS
Vice President and Director of Global Economy & Development
The Brookings Institution
BiographieContributions
André Cartapanis _ session 1