4 Jul 2015
Quelle place pour les alternatives au salariat ?
Session 19
Volonté de s’affranchir ou nécessité due au mauvais contexte économique, alors que dans les sociétés occidentales le salariat est la norme, de plus en plus de travailleurs sont indépendants.
En 2013 au Royaume-Uni, 90% de la création d’emplois provenait de la création d’une activité par des indépendants comme les auto-entrepreneurs.
Aux Etats-Unis, 25% des travailleurs sont des indépendants. En France, près de 10 millions de personnes exercent une activité non salariée comme activité principale ou en complément d’une activité salariée. Mais c’est aussi le pays de l’Union européenne où l’on trouve le moins d’emploi nonsalarié. D’autres formes de travail ne doivent pas être négligées : le bénévolat, le travail domestique mais aussi les formes indirectes de travail que nous effectuons tous les jours. En donnant consciemment nos données ou en développant certaines applications pour des groupes comme Google ou Facebook, nous travaillons à améliorer leur produit et nous offrons du travail gratuit. L’économie collaborative et numérique vient chambouler notre conception de l’emploi salarié classique. La tendance à externaliser les tâches, « l’outsourcing », rabat aussi les cartes du management et des relations sociales. Quelle place doit-on accorder à ces formes de travail au sein des entreprises et plus globalement dans la société? Doit-on parler de précarisation du travail ou d’émancipation du travailleur ?
Contributions
Marc Ferracci – Quelle place pour les alernatives au salariat ?
Ayla Matalon – Why France Failed to Capitalize on its Engineering Talent to Create new Jobs ?
David Owens – New Work Arrangements in the pursuit of Organizational Innovation
Jacqueline Mugo – Africa’s perspective on the new work landscape