Vivre mieux, vivre vieux
Résumé
Avec la satisfaction croissante des besoins essentiels, « mieux vivre » à tous les âges de la vie est devenu le souci prioritaire de nos contemporains. Toutefois, il est clair que la notion de « vivre mieux » couvre aujourd’hui des réalités fort différentes d’un individu à l’autre, d’une famille à l’autre. Elle renvoie aux projets individuels ou collectifs que nous nourrissons. De ce fait, il n’existe pas de solution unique pour tout le monde, auquel l’Etat pourrait se référer. On est donc renvoyé à la mesure, largement subjective, du « vivre mieux » qui pose la question de l’enrichissement des concepts économiques traditionnels comme celui de PIB, aujourd’hui trop tournés vers les quantités. Le défi du « vivre mieux » concerne la prise en compte et la « valorisation » des valeurs et du qualitatif. Le mieux vivre comporte aussi des dimensions plus classiques : la maîtrise de l’exposition des individus aux risques, notamment de santé, l’accroissement des opportunités durant la vie, notamment la vie active, l’allongement de l’espérance de vie en bonne santé et la meilleure prise en charge de la période de dépendance, le « mieux vivre vieux ». Nous devons donc identifier ces besoins, la mesure de leur satisfaction ainsi que les politiques qui permettraient d’y contribuer.