Consommer en énergies vertes, entre urgence et utopie
Résumé
Les effets couplés de la raréfaction des ressources énergétique et du réchauffement climatique ont contribué à questionner nos habitudes de consommation énergétique. La problématique de la transition énergétique a ainsi émergé comme un enjeu crucial pour notre avenir, dont le succès dépend de deux leviers principaux : l’efficacité énergétique et la capacité à développer des énergies renouvelables peu intenses en carbone. Certains pays comme la Suède sont mieux engagés que d’autres dans cette voie, et associent à ces leviers une fiscalité volontariste pour atteindre un mix énergétique équilibré.
Mais le développement des énergies vertes et l’efficacité de la transition énergétique restent tributaires d’un certains nombres de facteurs relevant à la fois des comportements des consommateurs, des modalités de décisions (Etat, collectivités locales, entreprises, ONG, citoyens), des modes de financements (subventions avec déclin progressif, prix de reprise, privé et fonds d’investissement) ou encore des technologies (stockage, éolien flottant) disponibles ou à développer. En tenant compte des contraintes et des opportunités liés aux énergies vertes, certaines questions doivent donc être adressées : Peut-on vraiment consommer de manière durable ? De meilleures performances énergétiques et une consommation accrue de l’énergie verte entraîne-t-il une baisse de la consommation globale d’énergie ? Peut-on envisager un bilan énergétique 100 % renouvelables ? L’objectif européen de 32 % de renouvelables en 2030 est-il raisonnable, trop timide ? Avec un objectif actuel de 33 % pour 2030, alors que cette part était de 17 % en 2019, la France est-elle en retard ?
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Modérateur
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