La blockchain, nouvel intermédiaire de confiance ?

L’essor de la blockchain est-il de nature à révolutionner ou réinventer la confiance ? L’une des conséquences majeures de la blockchain étant la suppression des intermédiaires — tels les banquiers — au profit d’un système décentralisé et partagé, la confiance n’est plus portée par une personne ou un organe de contrôle, appelé « tiers de confiance », mais devient décentralisée.

Si un tel système est attractif dans les pays subissant des difficultés monétaires  et/ou une crise de confiance dans les régulateurs étatiques, qu’en est-il des pays, notamment européens, qui tendent à avoir foi dans le système bancaire ? La base de données rassemblant l’ensemble des transactions est-elle réellement sécurisée ; les informations sont-elles inaltérables, authentiques et inviolables ? Peut-on avoir une confiance absolue en les algorithmes ? Quelles sont les limites et les failles du système ? Cette session se propose de répondre à ces interrogations d’une actualité criante en s’intéressant à la blockchain en tant que nouvel intermédiaire de confiance.