7 Jul 2019
Comment sortir de la guerre économique ?
Session 35
Depuis le début de 2018, l’administration des États-Unis a implémenté une série de mesures restrictives pour le commerce avec leurs partenaires. La Chine en particulier, a été impactée non seulement par les tarifs douaniers mais aussi par les limitations de transferts de technologie. Les Européens surtout été affectés par les tarifs américains sur l’acier et l’aluminium. Ces mesures ont alimenté des représailles entrainant des tensions importantes pour le commerce mondial.
Une riposte américaine, annoncée dès avril 2019, aux subventions européennes pour l’industrie aéronautique est en attente : un l’arbitrage de l’OMC est prévu pour cet été. L’administration américaine a aussi publié en février 2019 une enquête concluant que la compétition européenne dans le secteur de l’automobile représente une menace pour la sécurité nationale des États-Unis. Le président américain devrait annoncer sa stratégie pour protéger l’industrie automobile américaine, ce qui entrainera immédiatement des représailles européennes. Est-il encore possible de stopper ce cercle vicieux de mesures protectionnistes ?
Quelles stratégies envisager pour l’Europe ? Faut-il donner raisons aux États-Unis et améliorer le fonctionnement et la portée des arbitrages de l’OMC ? Négocier avec eux un nouvel accord de commerce pour les produits industriels, sous la contrainte de droits de douane sur le secteur automobile ? Augmenter la pression sur la Chine pour restaurer la confiance américaine vis à vis de la politique commerciale européenne ? Associer la Chine à une refondation des institutions multilatérales ? Faire pression pour un accord plurilatéral à l’OMC prenant en compte les inquiétudes américaines ? L’ambition de cette session sera de répondre à ces questions complexes ?
Contributions
Session 35 : Comment sortir de la guerre économique ?
Depuis début 2018, l'administration américaine a pris plusieurs mesures limitant ses importations, en particulier en provenance de Chine. Elle a utilisé pour se faire différents instruments à discrétion du Président, y compris l’argument de la sécurité nationale ("Section 232" dans le cas de l’acier et de l’aluminium, et dans celui à venir en novembre de l’automobile).
Télécharger