Découvrez les 4 propositions du projet Jeunesse(s)
Instaurer des quotas jeunes (18-30 ans) sur les listes municipales, proportionnels au nombre de jeunes dans la municipalité, sans pouvoir excéder 30% des candidats inscrits sur la liste
Un contrôle des candidatures devra être mis en place pour prévenir l’apparition de conflits d’intérêt notamment d’ordre familial (ex : mettre les enfants de la tête de liste). Ce dispositif devra être accompagné d’une véritable éducation à la citoyenneté dans les établissements scolaires, de même qu’une promotion des fonctions de conseillers municipaux auprès des publics jeunes.
Créer et rendre obligatoire pour chaque jeune à compter de ses 18 ans de participer à un “Pacte Jeune Citoyen” composé de deux phases
Une première phase de formation aux problématiques environnementales, puis une intervention obligatoire auprès des enfants scolarisés et âgés de 3 à 12 ans pour les sensibiliser à l’écologie.
Pour de nombreux jeunes, cet engagement écologique citoyen répondra à un manque exprimé de ne pas savoir comment s’engager dans cette cause et faciliter leur passage à l’action. Il permettra également une convergence des plaidoyers de jeunes pour l’environnement et de déployer des récits positifs de l’engagement en faveur de l’écologie.
Cette sensibilisation, dès le plus jeune âge, pourra passer par la pratique et l’apprentissage de gestes responsables dans le contexte scolaire (élaboration d’un potager, végétalisation des cours de récréation, éducation au tri des déchets, sensibilisation à l’utilisation de énergies, à la gestion de l’eau…).
Pour toutes les formations qualifiantes, rendre obligatoire la publication des informations clés relatives à l’insertion de leurs étudiants sur le marché du travail
Liste des emplois potentiels et leurs dynamiques de progression ; taux d’insertion sur le marché de l’emploi ; durée moyenne de recherche d’emploi après diplôme ; rémunérations moyennes éventuellement ; qualité de vie au travail etc.
Ces indicateurs permettront une meilleure diffusion de l’information auprès des étudiants, et créeraient des incitations à choisir les filières dynamiques sur le marché de l’emploi. La réduction des asymétries d’information couplée à la liberté de choix en matière de formation et d’éducation permettront une allocation efficace sur le marché éducatif. Ces indicateurs, dont la diffusion publique sera obligatoire, seront centralisés sur le site Parcoursup.fr.
De la même manière, rendre obligatoire dans chaque lycée la constitution d’un Réseau d’Alumni prenant la forme d’une base de données recensant l’ensemble des choix de poursuite d’étude après le baccalauréat, choix d’entrée sur le marché du travail, période d’inactivité, etc.
Ce dispositif devra s’accompagner d’une gestion des filières moins attractives afin de prévenir les phénomènes procycliques de renforcement des inégalités entre les filières attractives et peu attractives. Cette même gestion devra être faite pour les filières émergentes qui n’ont pas encore les données à disposition notamment les filières en lien avec les métiers d’avenir (80% des emplois de demain n’existent pas aujourd’hui).
Créer et intégrer une unité d’enseignement (UE) obligatoire dédiée au sport et au bien-être dans l’ensemble des parcours de formation dans l’Enseignement supérieur : pratique d’une activité sportive ou formation portant sur les risques psychosociaux, la santé et la nutrition
La validation de l’UE intitulé “Enseignement et pratique en sport et bien-être” donnera lieu à une évaluation et à l’obtention de crédits ECTS, lesquels conditionnent l’obtention du diplôme par jeu de compensation entre les différentes UE de la formation.
Le panel d’activités proposées s’appuie sur les équipements sportifs des établissements ou à défaut, sur les équipements des associations sportives partenaires dont le réseau devra être effectif à la rentrée 2024 (appuie sur le réseau FFSU).