Conversations
Pendant deux mois, le Cercle des économistes, en collaboration avec le média Jam, initie une grande conversation avec plus de 35 000 jeunes de tous horizons, de 18 à 30 ans. Une discussion ouverte, sans tabous, sans préjugés, via la messagerie instantanée Messenger. Avec un objectif : dresser un portrait réaliste des enjeux auxquels les jeunes sont confrontés, autour de quatre thèmes : Santé & Bien-être, Formation & Travail, Environnement, Démocratie & Citoyenneté.
Mieux accompagner les jeunes vers le futur du travail
Les jeunes, indifférents aux diplômes, tous entrepreneurs et désireux de donner un sens à leur travail ? Pas tout à fait. L’étude dresse le portrait d’une jeunesse bien plus « terre à terre » qu’on pourrait le croire quant à son rapport au travail et en phase avec un monde incertain où l’adaptation et la maîtrise des nouveaux enjeux seront essentielles.
L’urgence d’agir pour la santé et le bien-être des jeunes
Alors que l’inflation alimentaire atteint des sommets, que les prix de l’immobilier rendent impossible de se loger dans les centres-villes, il devient difficile de se projeter dans l’avenir quand leurs besoins essentiels ne sont pas satisfaits. A l’inverse de ce qui pouvait être observé chez les générations précédentes, les jeunes ne font plus un tabou de leur santé mentale, sujet prioritaire pour eux.
Recréer du commun dans une France fracturée
Si les jeunes sont préoccupés par leur avenir, ils le sont aussi par celui de la société. Contrairement aux idées reçues, la fracture qu’ils déplorent le plus n’est pas générationnelle. Les jeunes se révèlent aussi très conscients du rôle ambigu des nouvelles technologies sur la société. Dans leur majorité, ils sont prêts à bâtir un nouveau modèle démocratique plus direct, plus égalitaire, plus inclusif… pourvu qu’on les écoute.
La « génération climat » partagée entre anxiété et engagement
Le climat et la biodiversité sont des sujets de préoccupation majeurs pour les moins de 30 ans. Tiraillés entre des injonctions contradictoires, ils sont conscients de l’urgence d’adapter leurs comportements sans toutefois considérer en faire assez. Au-delà des
actions volontaires et de leurs choix individuels, ils attendent beaucoup d’efforts de la part des entreprises et des mesures fortes des pouvoirs publics… quitte à ce qu’elles soient autoritaires.