Salomé ZOURABICHVILI
- Présidente
- Géorgie
Biographie
Salomé Zourabichvili est la présidente de la Géorgie depuis 2018 et la première femme à être élue à la tête de ce pays. Fille d’immigrés géorgiens installés en France depuis l'invasion soviétique de la Géorgie, elle entre dans le service diplomatique français dans les années 1970, occupant plusieurs postes à Paris, New York, Rome, Washington, Vienne, N'Djaména et Bruxelles avant d'être nommée ambassadrice de France en Géorgie en 2003. En 2004, suite à l'accord du gouvernement français, elle devient ministre des Affaires étrangères de la Géorgie. Elle mène la politique étrangère durant la nouvelle orientation pro-occidentale de la Géorgie, négociant les premiers pas de l'intégration de la Géorgie au sein de l'Union européenne et de l'OTAN. Sous son impulsion, Tbilissi signe plusieurs accords avec l'Alliance nord-atlantique et négocie le Plan d'Action UE-Géorgie. Elle est également connue pour avoir négocié le retrait des bases militaires russes lors de l'accord du 30 mai 2005. En 2006, elle forme le parti Voie de la Géorgie. En 2010, elle quitte la politique géorgienne pour retourner dans la diplomatie, cette fois-ci auprès de l'ONU. De retour en Géorgie, elle est élue comme députée sans étiquette au Parlement de Géorgie. En 2018 elle est élue cinquième présidente de la Géorgie. Elle donne alors la priorité à l'intégration de la Géorgie au sein de l'UE et de l'OTAN, et devient l'architecte de la déclaration de Petra, qui tente d'unifier les efforts de la Géorgie, de l'Ukraine et de la Moldavie dans cette orientation. En réponse à la crise politique, Salomé Zourabichvili annonce un processus pour « trouver le moyen de parvenir à une compréhension commune de l'histoire récente, pour aider à guérir les douleurs du passé et aller de l'avant ». Ce processus, qu'elle nomme l'Accord national, et est inauguré le 16 décembre 2021 lors d'une réception dédiée aux partis politiques au palais des Orbeliani. Salomé Zourabichvili est une forte supportrice de l'adhésion de son pays à l'UE, une priorité qu'elle cite déjà en tant que présidente-élue en novembre 2018.