Danser pour le climat : La jeunesse bouge pour que tout change
Environnement | Les territoires et les entreprises
Contribution de Juliette Quef
Quelle est la forme de mobilisation la plus efficace pour faire changer les choses ? Cette question anime l’histoire des mouvements sociaux jusqu’aujourd’hui. Dans cette note, Juliette Quef, cofondatrice du média Vert, explore les nouvelles formes d’actions expérimentées par les jeunesses, notamment dans le cadre de la lutte pour la prise en compte de l’urgence climatique.
De nombreuses formes de mobilisation ont été tentées. Depuis 2018, se multiplient les actions choc, la désobéissance civile contre les grands projets. Mais ces formes d’action trouvent leurs limites en braquant une partie de la société, en présentant un futur de restrictions et de sacrifices, et en s’inscrivant davantage dans une logique d’opposition systématique que de proposition.
Il s’agit alors de trouver un langage universel, fédérateur, positif. Quel meilleur medium que l’art pour cela ? Comme on le voit avec le développement des « artivistes », la danse, le chant ou le spectacle vivant, en incarnant « publiquement l’espoir, [permettent] de faire entrevoir à tous l’horizon des jours heureux » et de réintroduire la joie dans un espace public habituellement dominé par la colère, de mobiliser de nouveaux publics. Sans céder à une vision naïve, sans faire abstraction du difficile constat de la réalité.
Cette contribution est issue du Cahier des Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence « Recréer les espoirs ».