Hadja Idrissa BAH
- Présidente
- Aafiya / Bienveillance avec toutes les victimes
- @HadjaIdrissa
Biographie
Hadja Idrissa Bah est aujourd’hui âgée de 22 ans. Elle milite pour un accompagnement effectif pour toutes les victimes de VBG à travers « Aafiya » siégeant en France ; une structure qu’elle a mise en place avec des jeunes venant de partout dans le monde qui aujourd’hui représente une cause universelle.
Elle a été présidente du parlement des enfants de Guinée à ses 15 ans, et a fondé le club des jeunes filles leaders de Guinée en 2016. Cette dernière structure milite sur le terrain contre les discriminations à l’égard des enfants surtout liées au genre : l’excision, les mariages forcés et/ou précoces, les grossesses précoces, le viol, la déscolarisation des filles et les mauvais traitements infligés aux jeunes filles, etc.
Hadja Idy, qui commença à militer très tôt, dès l’âge de 13 ans, fait de la défense des jeunes filles maltraitées son cheval de bataille ne fléchit devant aucun obstacle misogyne voire patriarcal. Elle est accompagnée notamment de la brigade de l’office du genre, de l’enfance et des mœurs (OPROGEM).
Elle est aujourd’hui membre du Conseil d’administration d’Equipop, ONG qui oeuvre pour faire avancer la santé et les droits des femmes et des filles dans le monde. Avec l’ONG, elle est engagée dans la mobilisation sociale et politique pour les droits et la santé des filles, notamment sur les questions de violences basées sur le genre ou d’excision. Elle a ainsi participé au podcast “Excision : mobilisées pour l’abandon” et elle est notamment intervenue lors de W7 et du G7 en tant qu’ambassadrice du réseau des jeunes féministes de l’Afrique de l’Ouest francophone, qui est appuyé par Equipop. Mobilisation politique qu’elle poursuit avec Equipop en amont du Forum Génération Egalité pour porter la voix de la jeunesse et les féministes d’Afrique de l’Ouest. Hadja est également chroniqueuse à la radio RFI.
L’espoir est permis et tout laisse penser que les études de droit entamées par la jeune activiste à Paris lui permettront d’aller le plus loin possible dans ce qui a toujours été son combat : la défense des droits des jeunes filles en Guinée et en Afrique.