Agir face à la compétition technologique

La sortie de la crise sanitaire grâce à des vaccins obtenus en un temps record, grâce à des biotechnologies de pointe, a relancé le débat récurrent de la place de chaque nation dans la course technologique. Ce débat ancien et récurrent a une fois de plus démontré toute son importance : maitriser les techniques les plus avancées permettant, en plus d’avantages économiques bien connus, de disposer des solutions les plus efficaces aux défis prévisibles comme imprévus. Si la coopération intellectuelle reste souhaitable, la compétition technologique est inévitable et il convient d’agir rapidement pour ne pas se laisser distancer. Comment alors former ou attirer les talents en recherche, ingénierie et entrepreneuriat ? Les sphères publique et privée peuvent-elles collaborer efficacement pour impulser un progrès technologique rapide sur un territoire donné ? L’État doit-il se montrer stratège et interventionniste, ou laisser les acteurs privés innovants agir organiquement ? Les montants investis sont-ils suffisants pour rester compétitifs ? Les PIIEC sont-ils une bonne solution pour garder l’Europe dans la cours technologique ?