Réguler le pouvoir des monopoles
Résumé
Autrefois tout était simple : les secteurs présentant de forts coûts fixes et des rendements croissants (électricité, transport ferroviaire) étaient plus efficacement opérés par des monopoles naturels qui évitaient la duplication des infrastructures. Mais cette structure de marché étant propice à des comportements peu favorables aux consommateurs tant en termes de qualité que de prix, il convenait soit d’en faire des entreprises publiques sous le contrôle étroit e l’état, soit des entreprises privées régulées.
Cette problématique n’a pas disparu.
Concernant les grandes industries de réseaux classiques, les progrès technologiques et la meilleure compréhension des mécanismes à l’œuvre ont dessiné un meilleur partage de la régulation (s’appliquant, par exemple à l’accès aux infrastructures) et de la concurrence (entre les offreurs de services).
Mais sont venus compliquer la donne les nouveaux venus que sont les grandes plateformes numériques, elles aussi souvent en monopole ou au moins en position très dominante. Elles ne sont pas héritières d’un monopole légal, mais concentrées du fait des effets de réseaux et de la faiblesse des coûts marginaux de production, elles posent autant de problèmes de régulation que l’électricité ou le fer.
Comment penser la régulation des anciens et des nouveaux modèles économiques ? Comment les privatisations des monopoles autrefois publics doivent-ils être pensés dans le contexte technologique et économique actuel ?
Ce sont à ces questions et à d’autres qu’essaieront de répondre les intervenants de cette session.
Intervenants
Coordinateur
Modérateur
Contributions
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