La transition écologique, moteur de l’innovation

L’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris (+1,5 à +2°C « seulement » à la fin du siècle) implique une division par 4 ou 5 des émissions de CO2 dès 2050, en rupture avec la tendance observée depuis … plus de 2 siècles.

Face à ces urgences, il est évident que « la transition écologique » doit être « le moteur de l’innovation ». Et, dès lors que ce changement implique des investissements massifs dans les systèmes énergétiques, les systèmes de transport local et lointain (pour les humains et les marchandises), l’agencement des métropoles et de l’habitat,  …, il devient évident que tous les secteurs se trouveront rapidement « embarqués » dans une course à l’innovation. Certes, la crise sanitaire et ses prolongements macroéconomiques pourraient brouiller la perception des urgences et la capacité à financer les innovations « bas carbone » et leur déploiement. Mais ces atermoiements ne doivent pas perturber l’Europe qui, sur le long terme, a tout à gagner d’un leadership dans cette transition historique.