La finance peut-elle mieux servir l’économie ?

L’apport du secteur financier à l’économie tient d’abord à son incidence sur les gains de productivité. En particulier, à la façon dont il collecte l’épargne et l’oriente vers les opportunités d’investissement pour assurer une croissance soutenue, durable, inclusive… Ce qui suppose des engagements d’assez long terme avec les demandeurs de capitaux et des prises de risque raisonnées ; des conditions pour lesquelles on considère qu’existent des marges de progrès. Dans cet ordre d’idée, le financement de la transition écologique est une préoccupation importante.

Mais l’efficience de la finance se mesure aussi à ce que coûte son fonctionnement au reste de l’économie. Or, en dépit des diverses innovations du secteur, ce coût est resté stable sur la longue période. Et il faut y ajouter les pertes induites par les crises financières.

On doit alors s’interroger sur les dispositions susceptibles d’accroitre la contribution du secteur financier aux performances de l’économie, plus généralement au bien-être. Que peut-on attendre de structures plus concurrentielles des activités concernées, d’une conception renouvelée de leur réglementation et/ou de leur gouvernance… ? Et que peut apporter le rapide développement des Fin Tech à la résolution de ce problème ?