6 Jul 2019
Faut-il croire en l’avenir ?
Débat 2
En ces temps d’angoisse et de doute généralisés, la perception de la marche du monde, en particulier dans les sociétés occidentales, n’a jamais été aussi sombre. Morosité économique, réchauffement climatique, regain de tensions commerciales et géostratégiques, accroissement des inégalités, montée en puissance des populismes… : les raisons de désespérer ne manquent pas. Plus grave encore, face à la complexité et la difficulté de relever tous ces défis de front, la tentation de baisser les bras et de se contenter de s’adapter aux conséquences pourrait se faire plus forte. Comment mobiliser les agents économiques, au-delà du court-terme, face aux enjeux de notre temps ?
Alors que le traitement des actualités manque souvent de la distance nécessaire, il convient de rappeler que notre époque permet et semble promettre un progrès social et une inclusivité inédite pour les populations. Face à la grisaille actuelle, comment continuer de croire en des lendemains qui chantent ? Quels signaux pourraient nous donner l’espoir d’une poursuite du progrès ? Une société confiante dans ses perspectives est-elle plus performante économiquement et dans son développement ? Utilisation de la technologie, progression du capital humain : quels seront les outils du progrès humain de demain ?
Contributions
Débat 2 – Faut-il croire en l’avenir ?
La période récente est marquée par la morosité et le pessimisme sur l’avenir en France et en Europe : une croissance faible dans la zone Euro, une polarisation croissante des richesses, un réchauffement climatique qui s’accélère, un regain de tensions commerciales et géostratégiques, et une montée inexorable des populismes.
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