7 Jul 2018
La coopération peut-elle se passer de confiance ?
Session 22
Si les effets de la crise économique de 2008 semblent enfin s’estomper, les risques économiques et institutionnels sont toujours aussi prégnants. Les tensions économiques et sociales se multiplient alors que la confiance populaire dans les institutions chargées de les apaiser paraît de plus en plus réduite. Plutôt que d’adopter des comportements coopératifs et de rechercher le meilleur compromis pour chacun, la méfiance semble se généraliser vis-à-vis des accords transnationaux et des représentants exécutifs. La coopération serait-elle économiquement coûteuse ?
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Dans un univers majoritairement non-coopératif, il semble illusoire de croire en une solution optimale permettant de développer les horizons économiques de chacun. Peut-on dès lors restaurer la confiance, dans les institutions, les grandes entreprises ou, plus largement, en l’avenir, en établissant des pactes plus coopératifs entre les parties prenantes ? Par ailleurs, la confiance est-elle un préalable nécessaire à toute coopération ? Si tel est le cas faut-il, pour espérer le succès du moindre accord, prendre en compte les aspirations divergentes de tous les acteurs impliqués et construire des ambitions communes et crédibles ? Comment faire confiance à nos voisins dans un contexte de compétition économique généralisée ? La régulation serait-elle plus efficace sous la forme d’une collaboration entre l’exécutif et les autres acteurs de l’économie ? La « société de confiance » peut-elle être rétablie ?
Coordination
Modérateur
Intervenants
Hong HONG
Secretary General
Silk Road International Cultural and Economic Cooperation Organization of China
BiographieGilles KEPEL
Director of The Middle East and Mediterranean Chair
Université Paris Sciences et Lettres
BiographieContributions
La coopération peut-elle survivre sans confiance_DELGADO
La coopération peut-elle se passer de confiance_AURIOL