8 Jul 2017
Quelle valorisation de la richesse?
Session 22
Les productions physiques ont longtemps été prééminentes. Avec l’ère post-industrielle, la mutation de l’économie se traduit par un déclin de celles-ci au profit du secteur tertiaire des services. La création de richesse n’est alors plus limitée à la création de biens facilement quantifiables.
Le capital immatériel s’impose aujourd’hui comme un facteur clé du succès d’une entreprise, ou plus largement, d’un pays. En effet, la déconnexion entre production et valeur de la richesse s’est accélérée. La session visera à s’intéresser à cette disjonction croissante entre valeur réelle et valeur économique. Désormais, il s’agit aussi d’immatériel comme le capital humain, l’attractivité, la stabilité, la qualité des institutions ou encore la qualité de vie et de l’environnement.
Il en va de même pour les entreprises qui sont de plus en plus attachées à leur image de marque auprès du consommateur. Quelle est l’importance de la réputation dans la stratégie marketing d’une entreprise ? Le modèle de management 4.0 est-il un facteur d’attractivité déterminant dans le choix de carrière ? (management « à la Google », organisation organo-intuitive) Est-il adaptable à toutes les entreprises? Quels sont les autres facteurs déterminants ? Exagère-t-on la valeur boursière et globale de la nouvelle économie numérique? La mesure de la richesse est-elle encore adaptée à la révolution digitale? Comment valoriser les activités non marchandes?
Contributions
Session 22 – Raynal