La mondialisation a-t-elle tourné le dos aux peuples?

Si la mondialisation n’est pas un phénomène récent, son intensité s’est accrue lors des dernières décennies avec l’insertion croissante d’acteurs très significatifs dans le commerce mondial et une forte augmentation des flux financiers.

La stagnation des revenus de la classe moyenne aux Etats Unis, les destructions d’emplois à faible qualification dans les pays développés, la crise financière de 2008, provoquent aujourd’hui une défiance envers la mondialisation, qui se traduit par des votes de rejet.

La mondialisation commerciale et financière est-elle facteur de prospérité, au niveau des Etats mais aussi pour ce qui est des individus ?

Les aspects redistributifs ont-ils bien été pris en compte – et si non, sommes-nous en mesure de donner des perspectives à ceux qui, à l’intérieur d’un Etat, pourraient être les perdants ?

Faut-il revoir les « règles du jeu » qui régissent la mondialisation pour restaurer la confiance des peuples  et quel est le rôle des institutions internationales ?