8 Jul 2017
Comment immuniser les économies contre les crises?
Session 19
La reprise de la croissance n’a pas totalement occulté le spectre de la crise économique. La crise financière de 2008 a rappelé les dangers d’une dérégulation exacerbée. L’interdépendance des économies nationales, la contagion par le manque de liquidité et l’effet « domino » des krachs boursiers invitent à la prudence. Néanmoins, il est non seulement nécessaire de tenir compte des effets négatifs sur l’investissement d’un encadrement trop fort du système bancaire et financier, mais plus généralement des bénéfices nombreux que procure l’acceptation du risque. Comment, dès lors, définir un point d’équilibre optimal ?
L’instabilité caractéristique du marché des titres financiers n’est pas le seul élément déclencheur. La volatilité des taux de change et du prix des matières premières impacte directement l’équilibre des balances commerciales nationales. Est-il alors possible de se prémunir contre les crises économiques issues de chocs exogènes ?
La cyclicité en économie a été mise en exergue sur des périodicités diverses. Les crises sont aussi endogènes à nos économies, et par conséquent, inévitables. La puissance anticipatrice des agents économiques peut se révéler, en ce sens, particulièrement puissante. Trop d’optimisme peut conduire au surinvestissement, tandis qu’un climat de méfiance peut décourager durablement l’investissement. Peut-on alors identifier les préludes d’une crise ? Les crises économiques sont-elles déterminées mécaniquement ? Comment peut-on les atténuer sans viser la paix des cimetières, qui stériliserait toute initiative?
Contributions
Session 19 – Charpin